Voilà les 18 participants connaissent maintenant un peu mieux le plateau de Chevillard, les trois belles fontaines du village, le petit beffroi de la mairie et bien sûr la crête de la Roche aux Aigles et celle d’Orcet et sa montée par la petite sente ! Voir les photos. Un timide soleil nous a permis de deviner le Mont Blanc, de manger assis sur de beaux troncs, d’assister au chargement d’un camion de billes de bois par un virtuose de la grue avant de repartir boucler notre tour du plateau. Quelques uns ont aperçu des chamois en dessous de la crête et moi j’ai observé et montré quelques créatures bien particulières dans le petit ruisseau juste avant le parking (gardé par un gars de Verisure au volant de sa voiture !) Ces « fils » se révèlent être encore une curiosité de la nature : (Zoologie) Ver du genre Nematomorpha, dont les jeunes sont parasites des insectes. Paragordius tricuspidatus appartient à la famille des nématomorphes, un groupe de vers d’environ 300 espèces réparties sur la planète. Bien qu’inoffensif pour l’homme, il cache sous ses allures de grand échalas des mœurs diaboliques. Arrivé à l’âge adulte dans les entrailles d’un insecte, le ver doit impérativement rejoindre une mare ou un ruisseau pour se reproduire. Il pousse alors l’animal qui l’héberge à se jeter à l’eau. En clair, il modifie le comportement de son hôte. On le surnomme « le manipulateur ».

Début de la vraie montée §
La petite sente qui se redresse terriblement.
Passage en bordure du terrain de jeu des chamois !
Vers fils ou vers Gordien
Ver du genre Nematomorpha, et son nœud à droite lors de l’accouplement